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Cliousclat - village potier

Tournage de la poterie

Atelier.
Tour.
Gestes de potier.
Séchage de la poterie.

Les potiers travaillent en atelier: chacun y a son poste de travail, son tour, ses propres barres. Le tour de potier doit être bien éclairé. Ainsi chaque tour se situe à côté d’une fenêtre.

Les ouvriers organisent leur journée de travail selon leurs propres horaires puisque chacun d’eux sera payé à la fin du mois au compte - unité de mesure dans la fabrication, le compte sert de base au salaire du tourneur et au prix de vente des pièces.

 

Les tours modernes sont actionnés par un moteur électrique. A Cliousclat, les tours sont électrifiés en 1960. Avant l’électrification, le potier commandait la rotation du tour avec le pied.

 

Avant de tourner, la terre est malaxée à la main ou avec une machine, la «boudineuse désaéreuse», pour enlever les bulles d'air et faire une terre plus homogène. La quantité nécessaire  d’argile pour chaque pièce dépend de sa taille.

Le bloc de terre est placé sur la girelle. Le potier centre la terre en la montant et en la baissant. Pour bien centrer la terre, il faut effectuer deux montées. Puis le potier perce la terre et l’ouvre pour donner forme à la poterie.

Le potier met la poterie crue sur une planche. Une fois que cette dernière est pleine, il la glisse sur les barres de séchage.

 

Puis, certaines pièces sont dirigées vers le séchoir, d’autres sont engobées ( couvertes d’un mélange d’argile, d’eau et d’oxydes colorants) dehors ou à l’intérieur. Les pièces finissent de sécher lors d’une cuisson, au 1er étage au-dessus du four, où il fait 80 degrés. Après installation, le potier surveille les pièces sur les barres de la cour, vérifie la fermeté de la terre: il les amène à un degré de séchage précis pour la pose des anses ou l’engobe (mélange d’argile, d’eau et d’oxydes colorants).

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