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Cliousclat - village potier

Histoire de la poterie à Cliousclat

Histoire de la poterie à Cliousclat. La poterie de Cliousclat est un lieu qui a une histoire, des traditions, une ambiance extraordinaire.

Le nom du village vient du latin «Clium Usclati» qui signifie pente brûlée.

Cliousclat est un village perché, connu de longue date pour ses poteries. Les premières traces écrites de l’activité potière datent du début du Xème siècle. La terre de Cliousclat a été travaillée pendant des siècles. Elle venait des alentours, plusieurs fours étaient utilisés dans le village pour produire des pots en terre vernissée.

L’argile de Cliousclat était d'excellente qualité et ne donnait pas de goût aux produits alimentaires. C’est pourquoi elle était utilisée pour la production laitière (récipients à lait, biches, faisselliers). L’essor de l’activité potière est à son apogée à la fin du XIXème siècle. Depuis le début du XXème siècle, les vocations de la poterie changent afin de survivre et de rivaliser avec les nouvelles matières apparues (plastique, aluminium).

L’idée de créer cette poterie revient à Marius Anjaleras en 1902. Il achète un terrain de 985m² à la sortie du village. En 1903, la poterie ouvre. Elle est grande, avec des bassins pour délaver la terre, une cave pour la stocker, un atelier pour la tourner, un four monumental pour la cuire et enfin, une cour équipée de barres de séchage.

La poterie de Marius Anjaleras est marquée par la tradition, laquelle vient de la qualité de la terre. Elle ne donne pas de goût, donc elle peut servir pour la production des ustensiles destinés aux liquides comme le lait, l’huile, le vin, etc. La terre des carrières de Cliousclat étant poreuse, il faut l’imperméabiliser en la couvrant de vernis.

Les vocations de la poterie évoluent avec le temps. Au début, la poterie est utilitaire: les ustensiles de cuisine, production laitière, etc... Lorsque de nouveaux matériaux apparaissent, pour survivre, la poterie commence à produire des vases de jardin, de toutes sortes et de toutes tailles.

Puis le travail évolue dans la direction «censibelle»: c'est-à-dire des pièces dites «fantaisies» de petite taille comme les tasses à café, les rossignols ( petite poterie dans laquelle on souffle après l’avoir remplie d’eau et qui évoque le chant du rossignol), etc...

Les portes de l’atelier sont toujours ouvertes aux visiteurs. Tout le monde peut s’y arrêter. La poterie réunit entre 5 et 15 personnes, des gens de caractères différents qui, avec le temps, deviennent une vraie famille : «quand l’un avait soif, l’autre avait envie de boire ». Mais ce n’est pas qu’au travail qu’ils se réunissent. Les potiers aiment se retrouver pour faire la fête et blaguer.

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